Une première (suite)

Catégories : Rencontres BDSM
il y a 5 ans

Cette fois il m'a demandée de le rejoindre chez lui.

Il m'a imposée la tenue : Je dois sonner chez lui, avec seulement un porte-jarretelles, les yeux bandés.

Comme je me déplace habituellement en bus, j'ai enfilé une jupe qui sej dégrafe sur le coté pour plus de facilité à la retirer. Un haut moulant me maintient bien la poitrine et m'évite le port d'un soutien gorge superflu.

Maquillée à sa demande, un rouge à lèvres fin pour souligner mes lèvres sans en faire trop, un léger dégradé sur les paupières, j'arrive devant sa porte. Il habite dans une impasse, une maison à l'intérieur d'un petit lotissement. Je suis embêtée, il n'y a aucun endroit pour me dissimuler et changer de tenue. Je vais devoir me déshabiller sur le trottoir, au vu de potentiels passants. Dans quoi me suis-je encore fourrée, mais pas vraiment le choix !

Je décroche ma jupe, met mes seins à l'air. Je bourre le tout dans mon sac à main après y avoir prélevé un bout de tissus noir. Je le serre autour de ma tête, je suis aveuglée.

Soudain je sens une présence derrière moi. Je sens son souffle chaud dans mon cou. Il me presse le sein. Je gémis. J'espère au moins que c'est lui. Il ouvre la porte, ce doit être lui, et m'entraîne à l'intérieur.

Il me guide sur trois, quatre mètres, me tire les poignets vers le haut. Une corde vient les enrouler ensemble.

  • Ecarte les jambes !

Je décale mes pieds offrant mon sexe en évidence, épilé le matin même.

Je sens un caoutchouc les maintenir en place. Il me serait impossible de les resserrer. Je me sens à la fois prise au piège, un peu fébrile et très excitée. Quelque chose glisse sur mon sexe, je frissonne.

Il m'enfonce un objet dans la bouche, comme un mords. Cette fois je suis dans de beaux draps. Je prends conscience que je lui dois encore une punition. Je commence à paniquer. Que va t'il m'infliger?

  • Rassure-toi, aujourd'hui je vais m'occuper de quelqu'un d'autre.

Une forme de jalousie me pique au vif.

Quoi? Qu'est ce que cela veut dire? Et moi dans tout cela? Ne suis-je pas sa soumise? Il en aurait d'autres. Pourquoi me l'a t'il caché?

Soudain j'entends un petit glapissement féminin sous les claquements de ce qui semble être une fessée.

  • Tu aimes cela, chienne ?

  • Oui, Monsieur.

La fessée reprend.

J'entends à présent un vrombissement puis cette voix féminine qui geint.

Elle exulte de plus en plus fort.

  • Tu n'es qu'une chienne juste bonne à te faire tringler !

Elle crie de plus en plus fort. Pourquoi me fait-il cela ? Pourquoi me plante t'il pour elle ? Qu'a t'elle de plus que moi?

Soudain je recouvre la vue alors qu'elle semble en transe. Il vient de me retirer le bandeau et le mords. Me voilà rassurée. Ce n'est pas lui avec elle. Il y a un autre homme:

  • Tu as été blessée de te croire délaissée pour une autre ?

  • Oui.

  • Tu ne recommenceras plus ?

  • Non Monsieur. Quand je suis avec vous plus rien d'autre ne doit compter. Vous... l'avez toucher?

  • Cela t'ennuierait, n'est-ce pas?

  • Je ne sais pas trop... Oui je pense.

  • Je ne l'ai même pas effleurée. C'était une petite mise en scène. Tu vois cet homme devant qui elle est à genoux?

  • Oui.

  • C'est son maître et son mari. Nous nous connaissons depuis longtemps. Il n'est pas... très partageur.

  • Et vous? Vous l'êtes?

  • Quoi donc?

  • Partageur.

  • Cela dépend.

  • De quoi?

  • De ma soumise. Allons cesse de m'importuner maintenant et profitons un peu de la scène.

L'ami de Monsieur lui enfonce les amygdales avec sa queue, un vibromasseur scotché sur le vagin. De temps en temps il lui claque le cul avec une tapette.

La scène est torride. Ma chatte a besoin de se faire cajoler. Il ressort de sa bouche. Il fait demi-tour et lui enfonce la queue dans ses entrailles:

  • Dis leur que t'es une sale vicelarde ! Que t'aimes bouffer de la queue ! Ca te plait de te faire mater ?

Pour seule réponse un beuglement aigu ! Mon bassin ondule tout seul:

  • Elle n'est pas la seule vicelarde dans l'histoire. Ca te fait de l'effet de les mater, n'est-ce pas?

  • Oui, Monsieur.

Il entre ses doigts en moi, sans les perdre de vue un seul instant. Il fait coïncider les mouvements de ses doigts avec les coups de butoir de son ami. Si bien que dans mon imaginaire, un transfert s'opère et j'ai presque l'impression que c'est moi qui me fait prendre sauvagement par Monsieur.

Il pousse de plus en plus loin en moi. J'accompagne la demoiselle en détresse dans ses cris.

  • Quand ils auront finit je vais m'occuper de toi.

  • Oh oui, Monsieur j'ai hâte ! Je n'en puis plus. Faites moi jouir je vous en supplie.

La femme éprise d'un violent orgasme hurle à la mort. Ca a été mon déclencheur, je la rejoins aussitôt.

Ereintée, je tiens à peine sur mes jambes, presque suspendue par mes liens. C'est au moment des aurevoirs avec le couple que je prends conscience que je suis attachée quasiment nue devant eux. Et que par dessus tout, ils m'ont vu jouir.

J'éprouve une honte. La femme vient m'embrasser sur la joue.

  • Merci. Ce fut un régal.

Je balbutie rouge de honte:

  • De rien.

Me voilà enfin seule avec Monsieur. Il plaque ses mains sur mes fesses me lèche la joue. Mes sens à fleur de peau, mon corps réagit au quart de tour.

Sa langue descend sur ma poitrine, il me mordille le téton. J'adoooorrrree !!!

D'un coup je me contracte. L'un de ses doigts a tenté le sens interdit:

  • Ca ne va pas ?

  • Je n'ai jamais pratiqué de ce côté.

  • Détends-toi je vais y aller en douceur.

  • S'il vous plait, Monsieur.

  • Ok. Il y a d'autres aires de jeux tout aussi intéressant.

Il se met à genoux, plaque à nouveau ses mains sur mes fesses et plonge sa langue dans le sacro-saint. Ouaaahhhh!!!! En un instant il vient de me faire oublier l'épisode incongru, il vient d'ailleurs de me faire oublier tout le reste !!! Le pied intégral. Il la ressort, il me suçote le clitoris comme un bonbon menthe. Je suis sur le point de jouir à nouveau. Il se relève, me pince les tétons, me mordille la lèvre et mélange mon suc dans un baiser divin, tandis que ses doigts me fouillent à nouveau....

Je suis au bord de l'évanouissement. Ce double orgasme m'a achevé. Il me détache, me garde dans ses bras le temps que je reprenne mes esprits. Il m'installe sur son canapé, m'offre un verre:

  • Je suis désolé, Monsieur.

  • La séance est terminée. Tu n'es plus obligée de m'appeler Monsieur.

  • Je préfère. Je risquerais d'oublier après, pendant nos jeux.

  • Mais de quoi es- tu désolée?

  • De ne pas avoir pu vous offrir ce que vous vouliez.

  • Tu commences à comprendre ton rôle. Mais ne t'inquiète pas, c'est normal que tu aies des barrières. C'est à moi de te guider pour les surmonter. Rassure-toi je ne t'en veux pas.

  • Vous ne me punirez pas?

  • Non, bien sûr que non. Je te punis si tu ne fais pas ce que je te sais capable. Pour le reste je te l'enseignerai.

  • Merci.

  • Il est tard. Je vais te raccompagner.

La suite au prochain numéro qui sera intitulée "Mes débuts"

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